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La pêche des Poulpes, où et quand pêcher, le matériel nécessaire, le montage, les esches, l'action de pêche, son image, sa recette. Bruit de la Mer
Il existe bien des méthodes pour capturer les céphalopodes (poulpes, seiches, encornets). Elles gardent, le long des côtes rocheuses, toute leur efficacité. Cette méthode simple et amusante, facile â mettre en oeuvre, qui permet la capture essentiellement des poulpes, nombreux le long des côtes rocheuses. Ce mode de pêche peut-être pratiqué également en bateau à la dérive.
Où et quand pêcher Les poulpes sont abondants dans tous les secteurs rocheux. Ils y trouvent des abris contre leurs prédateurs naturels (congres, mérous, murènes, etc.) ainsi qu'une source d'alimentation constante. En Méditerranée, ils sont présents pratiquement toute l'année. alors qu'en Atlantique ils sont absents, en hiver. Ces animaux sont timides et craintifs; leur capture est plus facile pendant les heures sans soleil qu'en pleine lumière. On peut, toutefois, avoir des chances raisonnables de les capturer tout au long de la journée. Le matériel nécessaire Une plaque de liége, 30 m de nylon 60/100, quelques olives longues de 20 â 50 g, quelques hameçons triples étamés n°4/0, quelques émerillons JB n° 2, une aiguille â locher. Les esches Les sardines sont parfaites pour cette pêche, elles sont faciles â trouver dans les poissonneries et l'huile qu'elles contiennent les rend particulièrement attractives. Le montage
1: Plioir en liège ou en polystyrène. - 2: Fil en 60/100. - 3: Emerillon agrafe JB n ° 2. - 4: Empile de 20 cm de 80/100. - 5: Une olive longue de 20 à 50 g. - 6: Un hameçon étamé triple n ° 4/0. - 7: Sardine. L'action de pêche La sardine est enfilée sur l'empile avec l'aiguille â locher. La ligne est déposée au bord de la côte rocheuse, le plus souvent en marchant dans l'eau si le fond est faible, â proximité de tout éboulis rocheux. La sardine repose sur le fond et la plaque de liége qui flotte signale la ligne en attente. Le poulpe, attiré par les émanations huileuses de la sardine, sort de son repaire et attaque la sardine qu'il étreint avec ses tentacules. Cette touche est signalée par le sautillement de la plaque de liége ou par le fil qui se déroule. On va tranquillement, le plus discrètement possible, récupérer le plioir de liége et tendre la ligne. Dés que l'on sent le contact avec le céphalopode qui déguste sa proie, on ferre sèchement pour enfoncer l'hameçon dans sa peau coriace.
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